Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/191

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bantes, M. Bennett sait encore trouver des heures pour le plaisir. Il aime beaucoup Paris et y vient souvent, aussi parle-t-il français comme un habitant du boulevard de la Madeleine.

Un jour il lui prit fantaisie de venir en Angleterre sur un yacht où M. Batbie n’eût certes pas osé éternuer. Cette fantaisie fit grand bruit et eut des imitateurs ; deux autres yachts partirent en même temps, des paris fantastiques s’engagèrent et comme toujours le héros du Hérald arriva avant les autres.

M. Bennett aime les fêtes et reçoit avec une prodigalité qui rappelle les beaux jours des grands seigneurs du dernier siècle.

Dans une de ses propriétés il a installé des haras modèles et il y donne souvent des courses où sont invités tous les gentlemen riders des États de l’Union ; l’attrait de ces courses qui pourraient au besoin se passer d’un attrait par-