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RETOUR DU NIAGARA
SLEEPING-CARS

Pour revenir du Niagara, j’ai pris le train de nuit. Je n’étais pas fâché d’expérimenter par moi-même les sleeping-cars, ou wagons-lits, dont on m’avait tant parlé.

J’entrai donc dans le wagon-salon qui était disposé comme d’habitude, c’est-à-dire avec de grands fauteuils de chaque côté de la galerie, des cabines particulières pour les fumeurs, et toutes les commodités que j’avais déjà tant admirées en venant. Rien n’indiquait dans l’installation de ces cars qu’on pût y dormir dans un lit. Un moment je crus à une mystification tant il me paraissait impossible qu’on pût donner à