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AVANT LE DÉPART

À la fin du printemps de 1875, je m’étais installé avec ma famille dans un des trois grands pavillons de la terrasse de Saint-Germain. J’adore cet admirable endroit et je m’y étais réfugié dans l’espoir bien pardonnable d’y goûter un repos devenu nécessaire après un hiver des plus laborieux.

Ma porte avait été interdite à tous les étrangers et surtout à ceux qui de près ou de loin appartenaient au théâtre à un titre quelconque. Vingt ans de travaux et de luttes me semblaient suffisants pour légitimer cette loi dure, mais assez juste, on en conviendra.