Page:Ohnet - L’Âme de Pierre, Ollendorff, 1890.djvu/161

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— Tant mieux. Mais tu peux n’y plus être. Les hommes sont changeants… Tu m’aimes aujourd’hui, tu peux m’oublier demain. Ceux, sur lesquels on peut compter, en toute circonstance, sont rares. Il ne faut pas les désaffectionner… Et puis, voyons, franchement, Jacques, tu ne peux pas être jaloux de ce pauvre vieux ? C’est un père pour moi. Et tu sais bien que tu n’as rien à redouter de personne !

Elle s’efforçait d’engourdir sa résistance par de tendres paroles ;