Page:Oppert-L'immortalité de l'âme chez les Chaldéens, 1875.djvu/35

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la lettre suivante que nous nous empressons de publier :


Paris, 16 décembre 1874.

Mon cher ami,

Dans votre dernier travail inséré aux Annales de philosophie chrétienne vous hésitez sur la signification à donner à quelques phrases de mon volume sur La Magie chez les Chaldéens. Elles me paraissent pourtant, en les relisant, fort claires et ne pouvant être entendues que comme faisant allusion aux divergences qui existent quelquefois entre le texte primitif accadien et la version assyrienne des documents bilingues. Je m’étonne que l’on y ait cherché une autre signification. Mais puisqu’il y a pu y avoir doute dans quelques esprits, je ne veux pas le laisser subsister plus longtemps, et je tiens à préciser ma pensée en disant que votre seconde interprétation des phrases en question est la seule exacte, et que je désavoue toute autre.

Mille amitiés.

F. LENORMANT.