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Page:Opuscules de Saint Thomas d’Aquin, tome 5, 1858.djvu/242

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l’interrogation se fait par qualis, la réponse est négative ou affirmative; quand elle se fait par quanta, la réponse est universelle, parti culière, indéfinie ou singulière. Nous parlerons de la première division de l’énonciation dans le traité des énonciations hypothétiques. Nous avons assez parlé de sa seconde division.

Chapitre VII : De la quantité des propositions catégoriques sur l’inesse, à savoir de l’universelle, de la particulière, de l’indéfinie et de la singulière.

Il nous reste à parler de la troisième division qui est suivant la quantité. Remarquez bien que parmi les énonciations catégoriques, il y en a qui sont de inesse, et d’autres modales. L’énonciation est dite de inesse, lorsqu’elle offre une simple inhérence du prédicat au sujet; comme l’homme est un animal. L’énonciation modale est celle dans laquelle l’inhérence du prédicat au sujet est modifiée, comme, il est possible que Socrate coure, l’homme est nécessairement un animal. C’est pourquoi nous allons parler d’abord de la quantité, des équipollences, des oppositions qui suivent la quantité dans les énonciations de inesse, et secondement dans les énonciations modales. Pour connaître la qualité de ces énonciations de inesse, il faut savoir que dans les choses que l’intellect conçoit, il en est d’universelles, c’est-à-dire, qui sont propres à se trouver dans plusieurs, d’autres singulières, qui ne peuvent se trouver que dans une seule chose. Or on peut considérer ce est universel de deux manières; première ment, comme séparé des choses singulières, c’est-à-dire, suivant l’être qu’il a objectivement dans l’intellect, secondement, suivant