Page:Orain - Au pays de Rennes.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
141
CANTON NORD-EST DE RENNES

près de l’église, un grand corps de logis flanqué d’une élégante tourelle. Cette habitation, qui a conservé de son ancienne splendeur de jolies fenêtres et de beaux jardins, est occupée par des religieuses institutrices.

La charmante propriété du Val-Richer, à M. Delalande, située au-dessous de la précédente, faisait jadis partie des dépendances du prieuré.

Il y eut parmi les prieurs de Betton de véritables personnages : l’un d’eux fut inhumé dans la cathédrale de Rennes, et l’on plaça sur sa tombe l’épitaphe suivante : « Cy-gist Messire Jacques Leduc, en son temps sieur de la Massaye, prieur de Béthon, chanoine de céans, décédé en décembre 1570 ».

Un autre, Claude Cornulier, fut aumônier et conseiller du Roi, abbé commendataire de Blanche-Couronne et prieur de Betton, vers 1635.

Dom Nicolas Tartarin succéda au précédent.

Le prieuré consistait alors en un manoir avec ses grange, cour, jardins, prairies et bois taillis. Une juridiction seigneuriale de moyenne justice à Betton, les dîmes grosses et menues en la même paroisse dans les traits de Launay, le Guérichet, la Touche, la Gaudière, la Renaudière, Mézière, Cottuel et moitié du trait de Vauchalet ; dix mines[1] de seigle dues, chaque année, à la Tous-

  1. 80 boisseaux, la mine était de 8 boisseaux