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DES POÈMES D’OSSIAN.

Macpherson, ainsi acculé par ses adversaires, soit qu’il suivit en cela les conseils de ses amis, soit qu’il ne pût ou ne daigna point répondre, se retrancha dans un silence complet. Ce silence, il le garda obstinément jusqu’à la mort ; mais la lutte se continua après lui. Toute la haute Écosse était intéressée dans cette question où l’on mettait en doute l’existence de son Homère. Elle avait une académie, la société highlandaise, dont les travaux ont pour objet spécial les antiquités écossaises.


    ductions que Malcolm-Laing a tirées de semblables parallèles contre l’existence du poète écossais.

                                                                                                                                             
    Cantique des Cantiques.
    Dar-thula, poème.
       Levez-vous, ô ma bien aimée, mon unique beauté, levez-vous, et venez ! Car l’hiver est passé et les pluies se sont enfin dissipées. Les fleurs sortent de la terre : la voix de la tourterelle s’est fait entendre. Le figuier commence à donner ses premières figues, et la vigne ses fleurs qui répandent une douce odeur. Levez-vous, ô ma bien aimée, mon unique beauté, levez-vous, et venez !    Éveille-toi, Dar-thula ! Éveille-toi, ô la première des femmes ! Le vent du printemps est dehors ; les fleurs secouent leurs têtes sur les vertes collines et les arbres balancent leurs feuilles naissantes etc.
    IIe Livre des Rois.
    v. 25
    Ossian, bataille de Lora.
       Comment les puissants sont-ils tombés dans le combat ?    Erragon, roi des vaisseaux, ô chef de la lointaine Sora,