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Hyménée, et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne plus blasphémer.



L'apôtre exhorte à prier pour tous les hommes et recommande aux femmes la modestie.


1 Je recommande donc avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ;

2 pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et en toute honnêteté.

3 Car cela est bon et agréable à Dieu notre Sauveur,

4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ;

5 car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme ;

6 qui s’est donné soi-même en rançon pour tous ; c’est le témoignage qui a été rendu en son propre temps.

7 C’est pour cela (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), que j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité.

8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant au ciel des mains pures, sans colère et sans contestations ;

9 et de même, que les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non avec des cheveux frisés, ni avec de l’or, ou des perles, ou des habits somptueux ;

10 mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il est séant à des femmes qui font profession de servir Dieu.

11 Que la femme écoute l’instruction avec silence et une entière soumission ;

12 car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre aucune autorité sur son mari ; mais il faut qu’elle demeure dans le silence.

13 Car Adam fut formé le premier, et Eve ensuite.

14 Et ce ne fut pas Adam qui fut séduit ; mais la femme, ayant été séduite, fut cause de la transgression.

15 Cependant la femme sera sauvée en devenant mère, si elle demeure dans la foi, dans la charité, dans la sainteté et dans la modestie.



Qualité des évêques et des diacres. Dignité de l'Eglise.


1 Cette parole est certaine : Si quelqu’un désire d’être évêque, il désire une œuvre excellente.

2 Mais il faut que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, grave, hospitalier, propre à enseigner ;

3 qu’il ne soit pas adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais qu’il soit modéré, éloigné des querelles, exempt d’avarice ;

4 qu’il gouverne bien sa propre famille, tenant ses enfants dans la soumission et dans toute sorte d’honnêteté.

5 Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre famille, comment pourra-t-il gouverner l’Eglise de Dieu ?

6 Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur qu'étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable.

7 Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux qui sont hors de l’Eglise, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piége du diable.

8 De même, il faut que les diacres soient graves, qu’ils ne soient ni doubles en paroles, ni adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ;

9 mais qu’ils conservent le mystère de la foi avec une conscience pure ;

10 et que ceux-ci soient aussi premièrement éprouvés ; qu’ensuite ils servent, s’ils sont trouvés sans reproche.

11 Il faut de même, que leurs femmes soient graves, qu’elles ne