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MÉTAMORPHOSES.

donne encore à des propos grossiers, et, jusque sous les eaux, ils essayent de cyniques sarcasmes. Déjà leur voix devient rauque, leur gorge s’enfle, et leur bouche élargie vomit l’injure. La tête et les épaules se confondent, le cou disparaît ; le dos est vert, le ventre blanc, et forme la plus grande partie de leur corps. Métamorphosés en grenouilles, ils sautent dans le marais fangeux. »

MARSYAS CHANGÉ EN FLEUVE.

IV. « A peine mon guide, dont j’ignore le nom, eut-il achevé le récit de cet événement funeste aux paysans de la Lycie, qu’un autre rappela le châtiment infligé par le fils de Latone au Satyre vaincu dans le combat de la flûte due à Minerve. « Pourquoi m’écorchez-vous ? s’écriait-il. Ah ! déplorable témérité ! Ah ! fallait-il que la flûte me coûtât si cher ? » Tandis qu’il pousse ces cris, sa peau lui est arrachée : son corps n’est qu’une plaie ; le sang coule de toutes parts ; ses nerfs sont mis à nu. On peut voir à découvertle mouvement de ses veines, les battements de son cœur, et compter ses fibres dans sa poitrine. Les Faunes, divini-


Quamvissint sub aquamalediceretenlanl.

  • Voxquoquejamraucaest, iuQaiaquecollatumcscuui,
  • Ipsaquedilatantpalulosconviciarictus.

<•Tergacaputlanguut ; collainterceptavidenlur ; « Spinaviret ; venter, parsmaximacorporisalhcl ; SSO t Limosoquenovtcsaliuntin gurgiterame. « 

HARSÏAS FIT F1BVIUS.

IV. <iSicubi nescioquislyciadegénievirorum •llellulitcxilium, Salyrireminiscituraller, QuemIritoniacaLalousarundineviclum Affecitpeeua. « Quidme rnihidetrabis ? inquiL. 585 « Abpiget ! ah nonest, clamabat, tibialanti1 » Glamauticutisest summosdereplaper arlus ; Necquidquamnisi vulnuserat ; cruorundiquemanal ; Delectiquc patentnervi ; trepidtequesineulla Pellemicaiitveuai ; salicntiaviscerapossis, 500 Et perlucenlesnumerarein peclorefibras. Illumruricoloe, silvarumîiuniina, Fauni,