Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/387

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LIVRE X. 573 resta sept jours sur l’infernale plage, sans prendre de nourriture. Les soucis, les regrets et les larmes furent ses seuls aliments. Enfin, las d’accuser la cruauté des dieux de l’Érèbe, il se retira sur le superbe Rhodope el sur l’Hémus, battu des aquilons. Trois fois le soleil avait ramené la marche de l’année aux limites marquées par les Poissons, el Orphée fuyait l’amour, soit qu’il déplorât le malheur de sa première flamme, soit qu’il eût à jamais engagé sa foi. Plusieurs beautés voulurent s’unir à lui. Toutes furent indignées de ses refus. C’est lui qui apprit aux Thraces à s’égarer dans des amours désavoués par la nature, el à cueillir la fleur de l’adolescence, ce printemps fugitif de la vie. ATÏSESTC1ÏAKGE ENPIN, CÏPARISSEENCYPRÈS. II. Sur le haut d’une colline était une plaine tapissée de verdure, mais dépourvue d’ombrage. A peine le chantre issu des dieux y eui-il fait résonner les cordes de sa lyre, qu’il y vit accourir l’arbre de Chaonie, les peupliers nés des filles du Soleil, le chêne au Portitorarcueral.Seplenitamcnille dielms, Squalidusin ripa, Cererissine munere, sedit. Cura, dolorqueanimi, laerymceque, alimentafuere. EssedeesErebicrudclesquestusin altani * SerecipitRbodopen, pulsumqueaquilonibusItomon. TertiusaiquoreisinclusumPiscibusannum FinieratTitan, omnemquerefugeratOrpheus Femineamvenerem, seuquodmaiecesscratîlli, Sivelidemdederat.Mullastamenardorbabebal Jungerese vali ; mullaidoluererepulsoe. IlleeliamThracumpopulisfuit auclor, amorem In lenerostransferremares, cilraquejuventam .£talisbrèvever, el primoscarpereflores. ^- » ATÏSJ1UTATUB IXPIXUM, CÏPAR1SSIS IXCUPRESSUM. II. Colliserat, col’emquesuperplanissimacampi Arra, quamviridemfaciebanlgraminisherbai. l’mbralocodeerat.Quapostquamparleresedil Disgenifusvales, et filasonantiamovit, L’iubralocovenit.NonChaonisabfuitarbos,

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[SonnomusHeliadum, non frontibusresculusaltis.