Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/461

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LIVRE DOUZIÈME LESERPENTQUIAVAITANNONCE LADUREEDELAGUERREDETIÎOIEEST PÉTRIFIÉ. — UNEBICHEESTIMMOLÉE A LAPLACED’IPIIIGÉNIE. I. Priam, ignorant que son fils Esaque vivait sous la forme d’un oiseau, déplorait son trépas, et, sur le cénotaphe où son nom fut gravé, Hector et ses frères offrirent des présents à son ombre. Paris n’assista point, à cette cérémonie funèbre, lui qui, bientôt après, avec la femme qu’il avait enlevée, attira une longue guerre sur sa patrie. Mille vaisseaux et les forces de la Grèce conjurée s’unirent pour châtier son crime. La vengeance eût été prompte, si les vents furieux n’eussent interdit la mer aux vaisseaux, et retenu près des côtes de la Béotie, dans les eaux poissonneusesd’Aulis, la flotte prête à partir. Là, suivant l’usage de leurs aïeux, les LIBER DUODECIMUS DRACO QUITRpjAKIBELLIDIÏÏTDRNITATEJI S1GXIFICAVRRAT INSAXUM VERTITUR. — IXLOCDM IPHIGEKLE CERVA MACTATUR. I. KesciusassumplisPriamuspater$ ! saconalis Yivere, lugebat ; tumuloquoquenomenhabenti InferiasdederatcumfratribusHectorinanes. DefultofficioParidisprassenliatristi, Poslmodoqui rapta longumcumconjugebellum 5 Attulitin palriam ; eonjuraUeque sequuntur Millerates, gentisquesimulcommunepelasgoe. Necdilataforetvindicta, nisi aiquorasoevi Inviafecissentventi, boeolaquetellus Aulidepiscosapuppestenuissetiluras. 10 Hic, patriode more, Joviquumsacraparassent,