Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/533

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LIVRE XIII. 619. « les ronces, plus cruelle que l’ourse qui a mis bas, plus sourde « que les vagues, plus cruelle que le serpent foulé aux pieds ; « et (ce que je voudrais bien pouvoir l’enlever)lu es plus agile « que le cerf pressé par une meute aboyante, et que les vents <tportés sur leurs ailes légères. <(Cependant, si lu me connaissaisbien, tu te repentirais de m’ait voir fui ; tu condamnerais tes refus, et tu Chercheraisà me rele « nir prés de toi. Je possède cette partie de ia montagne et ces « antres ouverts dans la roche vive. On n’y sent point les chaleurs o brûlantes de l’été, ni les rigueurs de l’hiver. J’ai des arbres qui « plient sous le poids de leurs fruits ; j’ai de superbes vignes « chargées de raisins vermeils ou dorés que je garde pour toi. Te « cueilleras toi-même les délicieuses fraises nées à l’ombre des « bois, les cornouilles qui mûrissent en automne, les prunes azu « rées et d’autres encore plus estimées qui ressemblent à la cire « nouvelle. Si je deviens ton époux, les châtaignes ne te man « queront pas ; tu auras des fruits en abondance, et mes arbres « s’empresseront de te les offrir. Tous ces troupeaux sont, à moi ; « j’en ai beaucoup d’autres qui errent dans les valléeset dans les « bois, ou qui reposent dans les antres de la montagne. Si tu m’en « Asperiortribulis, fêtatruculentiorursa, crSurdioracquoribus, calcatoimmiliorliydro, « Et, quodpraecipueyellemtibidemere, possenl. 805 ’ &Nontantumcervoclarislalratibusaclo, « Verumetiamyenlis, volucriquefugacioraura. a At, benesi norïs, pigeâtfugisse, morasque « Ipsatuasdamnes, et me retinerelabores. « Suntmihi, parsmontis, vivopendentiasaxo SiO « Antra, quibusnec solmediosentiturin oestu, « Necsentiturhiems ; sunt pomagravanliaramos ; e Suntaurosimileslongisin vitibusuvaj ; « Suntel purpurete : tibi et bas servamuset illas. « Ipsaluis manibus, silveslrinalasub umbra, 815 « Molliafragaleges, ipsaautumnaliacorna, « Prunaque, nonsolumnigroliventiasucco, « Verumetiamgenerosa, novasqueimitantiaceras. RNectibi castaneoe, me conjuge, nec tibideerunt « Arboreifelus : omnistibi servietarbos. 820 ’. ïïoepecusomnemeumest.Mu.ltEe quoquevallibuserrant, « Militassilvategit, multaeslahulanturin antris ;