Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/595

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LIVRE XV. 581 croît, elle est moindre que le lendemain, et, dans son décours, elle est plus grande. « Quedis-je ? Ne voyez-vouspas l’année se partager en quatre saisons et présenter ainsi une image de la vie ? Délicate dans les premiers jours du printemps, elle ressemble à un enfant à la mamelle. Alors le blé verdoyant, mais frêle et sans forcé, se gonfle de sucs abondants et charme l’espoir du laboureur. Tout fleurit ; la campagne se pare de ses plus riches couleurs ; mais ies plantes n’ont aucune énergie. Après le printemps, Tannée plus robuste arrive à l’été et prend la vigueur de la jeûnasse. Aucune époque n’est plus forte, plus féconde ni plus ardente. L’automne, qui lui succède, n’a plus les feux du jeune âge. Dans sa paisible maturité, il tient le milieu entre la jeunesse et la vieillesse : sa tête commenceà blanchir. Enfin le vieil hiver s’avance d’un pas triste et tremblant : il est dépouillé de cheveux, ou n’en a plus que de blancs. a Noscorps aussi sont sujets à de perpétuels changements.Ceque nous avonsété, ce que nous sommes, nous ne le serons plus demain. Il fut un temps où, simple germe de l’homme encore à naître, nous habitâmes le sein maternel. La nature facilita noire Sierescit, minorest ; major, si conlrahitorbem. e Quid ? nonin speciessecederequatiuurauuum Aspicis, îelatisperagenlemimitaminanostroe ? 200 Namtener, et laclens, pueriquesimillimuscevo Verenovoest. Tuneherbanitens, et roborisexpers, Turget, et insolidaest, et spedelectatagrestem. Omniatum dorent, florumquecoloribusalmus Uidetager, nequeadliucvirtusin frondibusulla est. iM.% Transitin oeslatempostver, robustiorannus, Filquevalensjuvenis ; nequeenimrobustiorectas Ulla, necuberior, necqutcmagisassluet, ullaest. Excipitautumnus, positofervorejuvenloe Maturus, mitisque, inlerjuvenemquesenemque 210 Temperiemédius, sparsisper temporacanis. IndesenilishiemstremulovenitIiorridapassu, Aulspolialasuos, aut, quoshabet, albacapillos. « Noslraquoqueipsorumsemper, requiequesineulla Corporavertuntur ; nec, quodfuimusve, sumusve, 215 Craserimus.Fuitilladies, qua seminatantum, Spesquehominumprima*maternaliabitavimus alvo,