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MÉTAMORPHOSES

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s’acquitte des devoirs commandés par un injuste trépas. Toutefois H ne peut souffrir que le même feu réduise en cendrés le fruit de son amour. Il le retire des flammes et du sein de sa mère pour le porter dans l’antre de Chiron. Le corbeau, qui attendait la récompense de son fidèle récit, ne compta plus, par l’ordre d’Apollon, au nombre des oiseaux distingués par la blancheur de leur plumage. OCYRIIOK WÉTAMORPHOSÉE ENCAVALE. V. Le monstre cependant se réjouissait d’avoir un nourrisson d’une race divine : l’honneur inhérent à sa tâche faisait son orgueil. Tout à coup, arrive, les cheveux flottant sur ses épaules, la blonde fille du Centaure qu’autrefois la Nymphe Chariclo enfanta sur les rives d’un fleuve rapide et qu’elle nomma Ocyrhoé. Elle ne se çonlenta pas d’apprendre les secrets de son père ; elle prédisait l’avenir. A peine a-t-elle conçu dans son âme une fureur prophétique ; à peine, échauffée par le dieu qu’elle portait dans son cœur, a-t-elle vu l’enfant : « Grandis pour le salut du monde, jeune enfant ! dit-elle. Souvent les mortels te devront l’existence. Et déditamplexus, injuslaquejusta pcregit, Nonlulit in cinereslabi suaPboebuseosdcin Semiua ; sednatumflammisuleroqueparenlis Eripuit, geminiquelulit Cbironisin anlruin ; 630 Speranlemque sibinonfaleccproimialinguai, Inler avesalbasveluitconsidèrecorvum. OCÏR1IŒ MUTAT DRINEQDAM. V. Semiferintereadivinteslirpisalumno Loetuserat, mixtoqueonerigaudehathonore. Eccevenitrulilishumerosprolectacapillis 055, FiliaCentauri, quamquondamNymphaChariclo, Fluminisin rapidiripiscnixa, vocavit Ocyrhoeif.Nonhcccarlescontentapaternas Edidicissefuit ; falorumarcanacanehat. Ergoubivalicinosconcepilmeulefurores, 640 Incaluilquedco, quemclausumpcctorehabebat, Aspicilinfanleiu, « lotiquesaluliferorbi Cresce, puer, dixit.Tibise morlaliasoepe