Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/412

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ger l’attente, de vous serrer chaleureusement la main. Amélie en fait bien autant, et tous ceux de ma maison vous envoient leurs plus affectueux souvenirs.

P.S. Mes collègues qui m’ont vu écrire veulent que je vous fasse leurs compliments. M. le Clerc, en qualité d’ancien compagnon de voyage, fait des voeux pour votre retour, et M. Havet vous envoie ses respects, n’osant y ajouter l’hommage d’une belle édition de Pascal qu’il vient de publier avec d’excellentes notes. Demogeot nous donne aussi une remarquable Histoire de la littérature française où il vous emprunte beaucoup et ne cache pas ses emprunts. Vous voyez qu’absent vous ne pouvez encore vous empêcher de nous instruire.


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Après avoir poursuivi avec son ardeur accoutumée ses travaux et son cours pendant tout l’hiver, Ozanam fut saisi vers Pâques de grands malaises, et peu après d’une pleurésie très grave, qui mit sa vie en très-grand danger. C’est pendant cette dangereuse maladie, avec une fièvre ardente, qu’Ozanam trouva dans la tendresse de son cœur et son amour de la vérité la force d’écrire cette éloquente exposition de la foi catholique pour arracher au doute un ami de sa jeunesse. _____________