Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
94
LETTRES DE FRÉDÉRIC OZANAM

question d’histoire. Voilà pourquoi je ne vous entretiendrai guère des grandes affaires du temps. Je vous dirai seulement que le bref du Souverain Pontife continue de faire sentir ses effets. Le nombre de nos conférences s’est accru depuis un mois de cinq. Nous en comptons six à Londres. Vous vous souvenez comme nous vous grondâmes quand vous amenâtes, en 1855, ce pauvre de la Noue, qui por~ tait notre nombre à neuf : aujourd’hui nous sommes environ neuf mille. Vous voyez que ces pauvres catholiques ne sont pas encore morts, Toujours comme du temps de saint Paul: Quasi morientes et tamen viventes. Adieu, cher ami priez pour votre filleule, sans oublier son père et sa mère. Un lien sacré nous unit désormais devant Dieu et devant les hommes.