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coup à la Divinité. Cette vérité n’est pas reconnue seulement de vous et des autres docteurs de la vraie religion, qui mettent toute leur foi dans la Trinité, mais encore des philosophes, des gentils, qui nous apprennent qu’ils employaient ce nombre dans les consécrations aux dieux. Mon cher Virgile paraît ne point l’avoir ignoré quand il a dit : Le nombre impair plaît aux dieux[1], car ce qui précède indique qu’il parle du nombre trois. J’attends donc maintenant de votre main la troisième partie de ce présent divisé en trois.

  1. Églogues, VIII, 75.