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tr’eux sont plongés, il seroit à desirer que, comme les anges de ces petits qui croient en J. C., il fût sans cesse devant la face de Dieu (Math. ch. 18), par l’élévation de ses desirs, par ses gémissemens et par ses prieres, afin d’attirer sur ces ames nouvellement régénérées les bénédictions du ciel, et de leur servir de protecteur puissant contre tant d’ennemis de leur salut, qui en font périr tous les jours un si grand nombre.

Il se souvient de l’honneur qu’il à d’être l’ange gardien visible de ses enfans : il s’unit donc par la foi à leurs anges, il entre dans leurs vues, il les invoque, il les imite et il tâche d’avoir leur activité, leur assiduité, leur vigilance, et de se tenir comme eux dans une grande dépendance de ses ordres. Pénétré de ce sentiment, il s’anime et il entretient l’ardeur de son zele, en se disant souvent en lui-même : quoi, un ange ne dédaigne pas de s’abaisser jusqu’à ces enfans, quelqu’ignorans, quelque