Page:Paccory - Manuel du catéchiste et du maître d'école, 1807.pdf/129

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Il est très-avantageux pour les enfans, que le maître voie les parens, soit qu’il les fasse venir quand il croira qu’ils ne s’en formaliseront pas, soit qu’il aille lui-même les trouver. Il profitera de ces entrevues pour les entretenir charitablement de l’obligation où ils sont de les élever chrétiennement, leur faisant entendre qu’il veut partager avec eux cet important ouvrage, et leur donnant des avis pour la conduite de leurs enfans, sans jamais se rebuter des parens à cause de leur grossiereté. Pour les voir, il choisira le temps où les enfans auront reçu quelque récompense : il trouvera alors les peres et meres mieux disposés à recevoir ses conseils.

Le chef spirituel du lieu où se trouvera l’école, pourra lui-même tirer avantage de ces relations. Informé de ce que le maître aura remarqué de préjudiciable au salut des enfans ou à celui des parens, il tâchera, en bon pasteur qui profite de