Page:Paccory - Manuel du catéchiste et du maître d'école, 1807.pdf/55

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jouir sur la terre ? à quel malheur ne seront-ils pas réservés, après cette vie, qui est toujours si courte, quelque longue qu’elle paroisse ?

Que de biens au contraire une éducation raisonnable et chrétienne ne promet-elle pas à l’homme en ce monde et dans l’autre ! Ce n’est pas que les impressions heureuses qu’on aura reçues dans l’enfance, ne cèdent que trop souvent la place à d’autres toutes contraires ; mais il est rare que la trace de la bonne éducation se perde entierement : au moins est-il certain que ce qui reste dans le cœur de ces semences précieuses qu’on a eu soin d’y jetter dans l’enfance, disposent, au milieu même des écarts, à des remords salutaires.

On ne sauroit donc trop estimer et trop encourager toutes les personnes qui se consacrent à l’éducation des enfans : aussi a-t-on vu tantôt des prêtres, tantôt des hommes célebres par l’étendue de leurs