Page:Paccory - Manuel du catéchiste et du maître d'école, 1807.pdf/66

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dans le sang de J. C., vous continuâtes donc jusqu’à votre mort ces fonctions si précieuses devant Dieu, et qui l’auroient été aussi devant tous les hommes qui vous ont connu, si tous avoient eu le bonheur de réfléchir et de s’intéresser, comme vous, au bien de l’Eglise, et vous apprîtes, par votre exemple, à tous les chrétiens, qu’un emploi qui exige des qualités si éminentes, est digne de la plus grande estime.

Pourquoi donc l’emploi des écoles est-il si dédaigné ? Il le seroit bien moins s’il étoit mieux rempli ; car il est souvent méprisé, par la faute de ceux qui l’exercent. En effet, des sujets très-médiocres, et qui ne savent pas même leur religion, embrassent cette profession comme une dernière ressource, quand rien ne se présente à eux de meilleur et de plus lucratif. D’autres emplois seroient plus proportionnés à leur tempérament et à leur mince talent ; mais ils s’attachent à celui-là par des vues basses et mercenaires, et ils n’ont d’autre