Page:Paccory - Manuel du catéchiste et du maître d'école, 1807.pdf/93

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viennent pas de vrais disciples de J. C., ils ne seront jamais ni bons ministres de l’église, ni bons époux, ni bons peres, ni bons citoyens.

Parmi les maîtres négligens, les plus inexcusables, sans doute, ce sont les maîtres des écoles de charité. Qu’ils effacent donc du frontispice de leurs maisons cette inscription dont ils ne veulent pas remplir et le sens et l’objet, ces maîtres sans charité. Pourquoi J.C. est-il descendu du ciel, si ce n’est pour apporter la charité sur la terre, et que desire-t-il si ce n’est que le feu de la charité s’y allume et embrase tous les cœurs ; Rien de plus actif, de plus ardent que le feu de la charité, puisque les grandes eaux ne le peuvent éteindre : où est donc la charité de ces maîtres qui sont si froids à instruire et à former des cœurs que J. C. a rachetés de son sang ? On ne souhaite Dieu à son prochain, que parce qu’on se le souhaite à soi-même. On ne veut donc