Page:Palante - La Sensibilité individualiste, Alcan, 1909.djvu/144

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noyer l’individu dans la collectivité, d’effacer en lui tout sentiment d’individualité, toute velléité d’indépendance et de résistance aux soi-disant lois de la raison et de la morale, d’amener enfin l’avènement de cette race de « lâches heureux » dont parle Leconte de Lisle, il est permis de croire que l’individualisme restera une forme permanente et indestructible de la sensibilité humaine et qu’il durera autant que les sociétés elles-mêmes.