Page:Pallegoix - Description du royaume Thai ou Siam, 1854, tome 2.djvu/361

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 339 —

raient payé leur rançon on les enverrait dans leur famille et on en rachèterait d’autres pour les mettre à leur place. De cette manière, dans l’espace de dix à douze ans, on aurait délivré tous les enfants chrétiens de ce pernicieux esclavage où ils gémissent et finissent par perdre leur âme ; et comme les fonds employés à ce rachat demeureraient toujours intacts, après avoir tiré de la servitude tous les enfants chrétiens, on pourrait étendre cette bonne œuvre aux esclaves païens de bonne volonté qui, après avoir été baptisés, seraient mis dans ces mêmes établissements où ils acquerraient bientôt la liberté du corps avec celle de l’âme, et contribueraient ainsi puissamment à la propagation de la foi dans le royaume de Siam.


Séparateur



Pour compléter ce qu’il y a d’intéressant à dire sur le royaume de Siam, j’ai jugé à propos de mettre à la fin de mon ouvrage deux pièces qui ne seront pas sans intérêt pour le lecteur. La première est une relation de l’ambassade de Louis XIV au roi de Siam dans tannée 1685 ; la seconde est une notice sur le fameux Constance ou Constantin