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de bois vert qui vous lance plus de boucane aux yeux que de chaleur au dos, manger sub dio dans d’élégantes écuelles de fer-blanc et mille autres douceurs semblables… et je parie que, sur cent qui tenteront l’expérience, quatre-vingt-dix-neuf maudiront le détestable climat de Montréal.



Chapitre III.


Richesses Naturelles.
Mines — Forêts — Ressources Agricoles, & &.

D’après les rapports du Dr. Bell et autres explorateurs, la Région de la Baie d’Hudson serait une des plus riches du monde en mines de toute espèce. Comme mon expérience sur ce sujet est naturellement très bonne, je laisse la parole à ceux qui font autorité dans cette matière.

Quant aux ressources forestières et agricoles, je me dispenserai de les traiter dans des paragraphes spécifiques vu qu’elles trouvent naturellement leur place parmi les détails propres à chacune des régions que nous allons passer en revue dans la seconde partie de cet ouvrage. C’est pourquoi je ne parlerai dans ce chapitre que des richesses minérales.

Richesses Minérales.

Voici ce qu’en dit le Professeur Bell : « Tout autour de la Baie-James et sur la côte Est de la Baie d’Hudson, se trouvent des gisements de fer et de charbon considérables et si rapprochés les uns des autres, qu’en met-