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des Pommes de terre.

rer à un canton entier de quoi ſubſiſter juſqu’au retour de l’abondance. Quelques exemples pris au haſard dans la multitude des faits atteſtés par les autorités les plus recommandables, que l’expérience juſtifie tous les jours, en offriront de nouvelles preuves.

Les ouvrages périodiques ne ſont remplis que d’obſervations qui annoncent qu’un ſeul morceau de pommes de terre pourvu d’un ou de deux œilletons, a produit trois cents tubercules & plus, depuis la groſſeur du poing juſqu’à celle d’un œuf de pigeon. M. le baron de Saint-Hilaire m’a écrit qu’une de ces racines iſolée & cultivée avec ſoin, en avoit donné 986, dont la moitié, à la vérité, étoit fort petite. M. Howard de Cardingston en a obtenu du poids de neuf livres.

Pluſieurs Sociétés d’agriculture, dans la vue d’encourager cette culture, ont accordé des prix aux uns pour avoir récolté huit milliers peſant de pommes de