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Culture

très-utiles. Mais il nous reſte à ajouter à cet article quelques obſervations relatives encore à la queſtion qui vient d’être diſcutée & éclaircie.


Obſervations.


D’après une ſuite d’expériences entrepriſes en grand ſur la culture des pommes de terre, dans les environs de Lvon, M. Chancey s’eſt convaincu que cette plante effrite moins le ſol que le blé & les autres grains, & que quand on veut lui faire ſuccéder le froment, il faut labourer profondément, & bien amender. La récolte en pommes de terre eſt aſſez productive pour faire cette dépenſe, qui reſte toujours au profit du champ. Le colſa, le ſeigle, &c. prospèrent après ces racines. Le cultivateur doit s’attacher aux plantes qui réuſſiſſent bien les unes après les autres, en alternant, ſans diſcontinuer, ſes productions : voilà le ſeul moyen de ne pas appauvrir le ſol.