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des Pommes de terre.

tout formé dans les grains, il exiſte également dans les pommes de terre, puiſqu’il ſuffit de déchirer les celulles dans leſquelles il eſt renfermé. La plus grande quantité que les eſpèces rouges en fourniſſent, ne ſauroît jamais les faire préférer pour cet objet, parce qu’indépendamment que leur rapport n’eſt point en proportion, elles exigent un terrain plus riche que les blanches, produiſent infiniment moins, de manière que l’excédant en amidon qui en résulteroit, ne pourroit jamais compenſer les avantages des groſſes-blanches, dont je n’ai ceſſé de recommander l’emploi dans ce cas.

Les deux autres parties conſtituantes des pommes de terre, ſavoir, le ſuc décanté de deſſus la matière féculente & la matière fibreuſe bien épuiſée par les lotions, ayant été ſoumiſes aux épreuves des amidonniers, n’ont rien laiſſé précipiter qui reſſemblât à de l’amidon.

J’ai laiſſé des pommes de terre tout entières s’altérer un peu ; râpées ensuite,