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des Pommes de terre.

d’autres genres de subſiſtances, non-ſeulement à cauſe de la ſurabondance d’eau, qui pourroit donner à la graiſſe & à la chair des animaux plus de fermeté, mais encore parce que les mélanges plaiſent à tous les êtres. Les turneps ou gros navets en rendroient la nourriture plus conſiſtante, & la betterave champêtre plus savoureuſe. En inſiſtant ſur les avantages que l’économie rurale retireroit de ces deux plantes, ſéparément ou réunies, pourrois-je me dispenſer de nommer M. Brouſſonet, qui a donné dans pluſieurs de nos provinces une heureuſe impulſion ſur la culture & l’emploi de la première ; & M. l’abbé de Commerel, qui a étendu la connoiſſance de la ſeconde dans les deux mondes.

On a remarqué que les animaux qui commencent l’uſage des pommes de terre, fientent plus liquide qu’à l’ordinaire. Cet inconvénient, qui ceſſe bientôt d’en être un, ſe manifeſte également lorſque les animaux paſſent du fourrage sec au verd. Une obſervation impor-