d’agriculture, dont il eſt correſpondant, & il n’a fait mention que d’une ſeule eſpèce.
Elle n’eſt pas d’une exécution difficile. Il faut obſerver ſeulement que le topinambour vient mieux dans une terre forte, où le chanvre & le froment ſe plaiſent, que dans une terre ſablonneuſe ; que même un ſol trop léger ne lui convient pas du tout, tandis que la pomme de terre y réuſſit à merveille ; mais la végétation en eſt aussi vigoureuſe, & dès que la plante s’eſt emparée d’un champ, il eſt difficile de l’y détruire. Les endroits bas, humides & un peu ombragés ne lui paroiſſent pas contraires.
La terre étant bien préparée, on diviſe les topinambours par morceaux auxquels on laiſſe deux à trois œilletons ; on met chacun à quatre pouces de profondeur, diſtans les uns des autres de