Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/118

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Vous reverrez encor les joyaux séculaires
S’injecter de carnage au milieu des soudards,
Et passer en claquant sur les fronts populaires
L’essor vertigineux et fou des étendards !

Et ces rumeurs d’un jour, ces flammes éphémères,
Ces sabres, ces rubis, ces gloires s’en iront
Inspirer sourdement, dans le ventre des mères,
La haine de ce siècle aux enfants qui naîtront !