Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/124

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Et par delà le temps. Esprit doux et farouche !
Par delà l’heure vaine et le monde oublieux,
Dût l’éternelle nuit s’enfoncer dans mes yeux,
Le silence éternel s’enfoncer dans ma bouche,
 
J’en jure par ta gloire et tes eucharisties :
Rien ne pourrait en moi tuer ton souvenir,
Et j’irais de nouveau t’aimer dans l’avenir,
Âme pleine de ciel, de palmes et d’hosties !