Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/70

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Ils dédaignent chercher le pourquoi de leur vie,
Et leur douleur est sombre ainsi qu’un ciel brumeux ;
Les roses ni les blés ne leur font plus envie,
Car ils n’ont plus de haine à compter les heureux.

Leurs yeux las n’aiment plus que les lueurs funèbres,
À leur âme ils ont mis des tentures de deuil,
Mais ils se sont dressés debout dans leurs ténèbres
N’ayant plus rien gardé d’intact que leur orgueil.