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Ordonnances des Rois de France

Louis XI, ,

à Blaye, (a) Don de la Seigneurie de Sauveterre a Jean, bâtard d’Armagnac fb) le 24 Février

  • 461 (c). j OYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; savoir faisons à tous pre

1 isens et avenir, comme de nouvel les chastel, ville, chastellenie, terre et seigneurie de Sauveterre, près et joignant la conté de Comminges, nous soit revenue et escheue par le trespas de feu Robert Petitlo, auquel nostre très-chier seigneur et pere, que Dieu absoille, l’avoit donnée pour lui et ses hoirs masles de lui procréés et descendans en ligne directe et de loyal mariage pour ce que dudit defunct Robert Petitlo ne sont demourez aucuns hoirs ainsi procréés ; parquoy desditz chastel, ville, chastellenie, terre et seigneurie nous loise et en puissions disposer à nostre bon plaisir, nous, pour consideracion des grans, bons, louables, continuelz et proufitables services que a faiz nostre chier et féal cousin Jehan, bastard d’Armignac, Conte dudit Comminges, nostre conseiller et premier chambellan, maréchal de France, gouverneur et lieutenant - général de par nous en noz pays et duchié de Guyenne, dès le temps de la jeunesse, tant à feu nostredit très - chier seigneur et pere comme à nous et à la chose publique de nostre royaume,à la tuition et defence d’icelluy et autrement, fait et continue chascun jour en grant cure et diligence en plusieurs et diverses maniérés ; considerans aussi la maison dont il est escheu, et qu’il n’a encores aucune provision, terre ne seigneurie qui soit soufisant pour luy et l’entretenement de son estât, et mesmement que, durant le temps de quinze ans ou environ que nous nous sommes tenuz tant en nostre pays du Daulphiné que ès pays de B rabant et de Flandres sans estre venu en nostredit royaume, icelluy nostre cousin s’est continuellement tenu avec nous esdits pays, esquels il nous a servy bien et loyaument à tous noz affaires, sans varier, rien craindre, ne aucune chose y espargner, ains, pour ce faire, a habandonne ses parens et amiz, et tous et chascun ses biens, et frayé et despendu tout ce qu’il povoit avoir et finer, pour ce que alors n’avions de quoy luy aider ; voulans lesdits services que savons par luy estre fàitz, et lesquelz sont dignes de grant recompense, mémoire et recommendacion, envers luy recognoistre et d’iceulx le remunerer, à ce mesmement Notes.

(a) Ordinationes Barbina, registre D, Barbines , fol. 221, et au Trésor des chartes, fol. 2jy v.° registre 199, pièce 34)- 0° lit encore,

(b) Nous avons dit que nous donnerions registre D des Barbines,^/. 236, des lettres de temps en temps quelques-unes de ces patentes portant don du comté de Guignerie lettres, sans les donner ordinairement. Elles à Antoine de Croy, Comte de Porceau ; font connoître comment les Rois disposoient fol. 244, des lettres patentes portant érection des propriétés publiques, les services dont ces de la terre de Charny en comté, pour Pierre dons étoient ou sembloient la récompense, la de Beaufremont ; fol. 266, le don de la chàtransmission de ces propriétés, les droits que tellenie de Rochetesson à Guillaume alle. le prince y conservoit après leur aliénation, &c. fol. 26S, le don du comté de Beaufoit * Ce n’étoit ici que comme un supplément René d’Anjou, Roi de Sicile. On peut vo.r au don plus considérable fait par Louis XI aussi le mémorial L de la Chambre es au même Jean d’Armagnac , du comté de comptes ,_/ ?>/. 184 et îSp, ete mémorin i^> Comminges, dès le premier mois de son fol. 6,45 et 34. Le mémorial L renferme règne ; car les lettres patentes sont encore da- plus, fol. îyj, l’assignation des terre et tees d Avesnes en Hainaut, et sont du 3 août gneurie de Chinon pour le douaire e i46i : nous 11e les avons pas imprimées ; Reine mère, Marie d’Anjou. mais on les trouve aussi dans le registre D des (c) Voir la note b de la pogejjo. ,.j