DE LA TROISIÈME RACE. ^65
j>aillifs de Vermandois et de Vkçy, et leurs lieuxtenans, et chascun deux —■■■ ui sur ce sera requis, pour les garder et defièndre de toutes ruines, vio- Louis XI* jenccs, oppressions, molestations et nouvelletés indues. Et voulons qu’en signe ‘d’icelle nostre sauvegarde, ils mectent ou facent mectre et apporter e jiout noz panonceaux et bastons royaux en et sur leurs maisons, manoirs, possessions et biens quelzconques, tant patrimoniaux comme ecclesiastiques ; et que nostredicte sauvegarde ils signifient ou facent signifier ès lieux et aux personnes qu il appartiendra, et dont ils seront Tcquis, en faisant ou faisant foire inhibitions et deffenses, de par nous, à tous ceux qu’il appartiendra , sur certaines et grandes peines à nous à appliquer, que auxdiz doyen et chapitre de Metz, leurs familiers, serviteurs, ne à aulcun d’eux, ils ne mesfàcent ou facent mesfaire en corps ne en biens, en quelque maniéré que ce soit ; et si aucune chose avoit esté ou estoit faicte contre, ne au préjudice de nostredicte sauvegarde, qu’ils la reparent ou facent reparer et mectre sans delay au premier estât et deu : car ainsi nous plaist-il estre foit, et ausdits supplians l’avons octroyé et octroyons par ces présentes, ausquclles, en tesmoing de ce, nous avons fait mectre nostre sceau. Donné en nostre cité de Bayettx, le vitigt-qtiatriesme d’Aoust, l’an mil quatre cent soixante-deux, et de nostre regne le deuxiesme.
’ Louis XI,
(a) Confirmation des Lettres de Charles VIL qui exemptent les Habitans auMontdu Mont-Saint-Michel (b) de tous subsides, excepté Laide de dix sous Saint-Michel, pour chaque queue de vin. l^2‘
LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; sçavoir faisons à tous presens et avenir, nous .avoir receue la supplicacion de noz bien-amez les bourgois, manans et habitans de nostre ville duMont-Saint-Michel, requerans la confirmacion de l’affranchissement et exempeion à eulx jà pieçà octroyez par feu nostre très-chier seigneur et pere, que Dieu absoille, par ses lectres patentes, desquelles la teneur s’ensuit :
Charles, &c. sçavoir faisons &c. nous avoir receu l’umble supplicacion Charles vu, de nos bien-amez les bourgois, manans, &c. contenant que comme ladicte jviontiisJè*-Tours, ville, située et assie ou péril de la mer (c), ait toujours esté et soit depuis Février 1446. ces guerres ès marches des frontières de nos ennemis, &c. (d) Veues lesquelles lectres, et eu par nous consideracion aux causes qui meu- Suite des Leftrei rent nostredict seigneur et pere de donner ausdicts supplians l’exempeion et Louis XI. affranchissement dont en icelles est faicte mencion ; ayans aussi consideracion à ja bonne loyaulté et bpnne obeyssance que lesdicts supplians ont tousiours eue envers nostredict feu seigneur et pere et à*nous, sans aucunement varier, Notes.
(o) Trésor des chartes, reg. 198, pièce 471 • gnée par Sanctus-Michaël in periculo maris. (i>) Bâti dans une petite île sur un roc (d) On a imprimé ces lettres, tome XIII, élev’é, à l’extrémité des côtes de Normandie , pages 497 et 498. Au lieu de près du tout touchant à celles de Bretagne, à trois lieues destreu£ que nous lisons vers la fin de la Aviron d’Avranches. page q.97, la pièce du Trésor des chartes f^On trouve cette ville assez souvent dési- porte presque du tout détruits.
