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MORT DU FŒTUS


La mort du fœtus rend souvent la parturition laborieuse, elle est d’autant plus difficile et dangereuse que le fœtus a séjourné plus longtemps dans la matrice. Les eaux se corrompent ou s’échappent par la rupture des membranes fœtales, le vagin se dessèche et le part ne peut se terminer que par des manœuvres souvent fatigantes. Il est dans ce cas une précaution indispensable, c’est de lubrifier les parois vaginales afin de favoriser le glissement. Souvent, lorsque le fœtus est en putréfaction, les parties sur lesquelles on exerce des tractions cèdent, se détachent du corps, et la sortie n’a lieu que par morceaux. Si le fœtus est ballonné, distendu par des gaz il faut agir comme dans le cas d’ascite.

ADHÉRENCES DES MEMBRANES FŒTALES AVEC LA PEAU DU FŒTUS


Hurtrel d’Arboval rapporte un fait de ce genre observé par Millot. Depuis près d’un mois la vache présentait tous les symptômes d’un avortement imminent : les lèvres de la vulve étaient tuméfiées, il s’écoulait par cette ouverture une humeur glaireuse, les mamelles avaient grossi et l’animal avait éprouvé de légères coliques.

Arrivé près d’elle ce praticien la trouva couchée sur le côté, les membres et la tête étendus. Les pattes du fœtus apparaissaient au dehors et, en écartant