Page:Payen-Chevallier - Traité de la pomme de terre, 1826.djvu/143

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

était faite sur des lignes parfaitement droites et tirées au cordeau ; mais le temps nécessaire pour prendre l'alignement serait trop considérable, on a donc de l'avantage à fixer les intervalles à deux pieds et demi.

Les Allemands,qui pratiquent la culture en carré, se servent d'une charrue attelée de deux bœufs ou de deux chevaux, et conduite par un enfant; le mode de labour et le nombre d'animaux de trait doit varier selon que le terrain est plus ou moins meuble, et suivant le pays et les animaux qui sont employés au labourage.

PARAGRAPHE LII.
Culture de la pomme de terre dans des lieux privés de lumière.[1]

L'expérience suivante étant très-intéressante, nous avons cru devoir en faire mention ici.

One personne qui avait un coin de sa cave dont elle ne tirait aucun parti, mêla à du sable de rivière, qui se trouvait dans ce lieu, de la terre, dans les proportions de deux parties de sable et d'une partie de terre ; elle plaça, au mois d'avril, dans ce mélange, des pommes de terre jaunes; ces tubercules germèrent promptement, se développèrent : en novembre elles avaient produit des tubercules de grosseur moyenne, leur peau était mince, la pulpe féculente était d'un goût agréable. Ces pommes de terre restèrent, comme on le voit, six mois à végéter, sans culture et sans le concours de la lumière. D'après l'auteur, trente-deux tubercules de moyenne grosseur donnèrent un produit évalué approximativement à un demi-boisseau.

L'auteur a cru pouvoir conclure de cet essai, que nous

  1. Cet article est extrait d'un journal allemand.