Page:Peacock - Anthelia Melincourt T1.djvu/188

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

bition ? Qu’elle doit être délicieuse, la tâche d’introduire et de diriger un être sensible au milieu des trésors du génie grec, de reconnaître avec lui les vallées et les fontaines du mont Ida, d’observer du haut d’une éminence, le cours du Scamandre, de parcourir l’île de Calypso et les jardins d’Alcinoüs, les rochers déserts des Cyclades, les cavernes solitaires de Lemmos et de remarquer le saut fatal de Leucade.

— Mon enthousiaste ami, dit sir Fax, à miss Mélincourt, oublie tout quand il peut parler de l’ancienne Grèce.

Sir Forester s’était exprimé avec chaleur ; car le tableau qu’il décrivait se retraçait vivement à son imagination, et il fut étonné de s’apercevoir, en y réfléchissant, que la beauté qu’il guidait en imagination avait revêtu la tournure et les traits d’Anthélia.