Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/100

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Devant ton Steinlein subtil,
Est-ce qu’il se pavane ?
Vautré dans le fauteuil, a-t-il
Allumé son havane ?

Rêvant du nombreux espalier
Des précédentes Lises,
T’entend-il monter l’escalier
Des dures vocalises ?

Cette ombre qui passe soudain
En voit-il le passage
Sur le visage du jardin
Et sur ton clair visage ?

Dis s’il aime tes bibelots
Et s’il se passionne
Pour le bel ange aux yeux mi-clos
De l’Incoronazione ?