Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/102

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Ta danse, la naïade en joie
Au milieu des roseaux
Où, tournoyant, monte et s’éploie
Un millier d’oiseaux

Légers, ivres d’azur… ta danse
Où la paresse dort,
Où l’ardeur se couche et s’élance
Sur une flèche d’or…

Il fallait cesser d’être dupe.
Ayez pitié de nous.
La dame autour de ses genoux
Levait sa lourde jupe.



VI


Que ton bras se lève et trace
Un furtif rayon de chair,
Que, bouche pendante et lasse,
Tu t’abreuves au grand air,