Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/107

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Le rêve vient, danse, m’évite,
Revient tourner en rond.
Sur les coussins ma tête hésite
À reposer mon front.

Le haut bûcher de mon délire
Où le dressera-t-on ?
La flamme s’envole. Ouvre ton
Kimono, Déjanire !



II


La Marguerite à l’écheveau
Penche sa gorge nue ;
Faust que le diable rend dévot
Regrette sa cornue ;

Don Juan, devant un seuil galant,
Huile quelque serrure ;
Masoch fait jaillir en tremblant
Deux seins d’une fourrure ;