Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/67

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Revivez ces soirs enchanteurs
Où, porteurs de lanternes
Inutiles, les serviteurs
Descendent aux citernes.

Que l’egg-nogg au marc touché d’or
Vous suggère la brume
Quand, sur la lande qui s’endort,
Un feu lointain s’allume,

Et que l’ivresse soit, rythmant
Sa berceuse savante,
Le hamac où Flô, lentement,
Se met nue — et s’évente.



II


L’Amour — et son arc irrité,
L’eussé-je cru, Madame —
Se cachait à Magic-City.
Toute cette réclame,


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