Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/81

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Saison thermale et soirs sans joie !
Giron, quels rends-tu fous ?
Métèque, où ton œillade ? Et vous,
Comment va votre foie ?



II


Ce plastron de ciel, cravaté
D’un nuage en batiste,
Le monsieur peintre au genre artiste,
À la plage d’été,

Le fixe, lèche. Et puis, avant
De terminer sa toile,
En guise d’épingle, au-devant
Il y pique une étoile.



III


Le jour passe la sombre ligne
Des pins dressés là-bas…
Ô jour qui viens, de quels combats
Donneras-tu le signe ?