Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/87

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La caissière écrit ses menus.
Enfin, lasse de coudre,
Cilysane tord ses bras nus
Les caresse, les poudre.

Il fait chaud. Là-bas sur les monts
L’air se fixe, grésille.
Versez l’eau, pressez les limons,
Aimable jeune fille.

Musique, parfums, sons, odeurs,
Nous viennent par bouffées.
Torpeur, fatigue, chiens rôdeurs
Et femmes dégrafées.

Somnolence. Vers languissant.
Le valétudinaire
Reprend (quand nous serons à cent…)
Un Marcelle Tinayre.