Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/90

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Poète, tu t’en vas ainsi,
Lorsque le souffle passe,
Par l’air et le monde, affranchi
Du temps et de l’espace….

… Positifs et souffle ont passé.
C’est la fin du mystère.
Le poète est chez lui, lassé.
L’acrobate est par terre.



X


Il exigeait la vérité
De toutes. Et le pire
Fut qu’il l’obtint. L’âpre Shakespeare
Ne l’avait point tenté.

Bottom baisé. Charmante fable !
Symbole précieux
De l’illusoire, seul affable,
Sous d’aussi tristes cieux !