Page:Pelletan - Le Monde marche.djvu/51

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flexion, la voix de toute certitude ont menti en moi ; je n’ai plus rien à faire sur cette terre qu’à prendre congé de l’homme, qu’à fuir l’éternelle Circé de la pensée, et à dire, comme je ne sais quel sceptique en voyant tomber un héros : Allons souper, la farce est finie.

Vous comprenez, dès lors, que j’ai dû relever avec un certain frémissement d’esprit le gant jeté au progrès par une main qui porte le plus souvent la vie ou la mort dans toute discussion de philosophie. Mais croyez bien qu’avant comme pendant cette controverse, je vous le dis dans toute l’effusion du cœur, j’ai placé et je placerai toujours votre nom trop haut, pour remporter autre chose de cette première scission intellectuelle, dans notre vie, qu’un sentiment de profonde vénération pour votre personne et de piété pour votre génie.