Page:Pelletan - Les Associations ouvrières dans le passé.djvu/82

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métier que le texte en fut établi. La législation des corporations ouvrières sort donc de ces corporations elles-mêmes.

Quelle préoccupation indique-t-elle ? Méfiance des ouvriers contre les patrons ? Effort des patrons pour asservir les ouvriers ? Non. Encore une fois, ces questions de classes paraissent à peine alors. L’idée principale de l’association ouvrière affranchie est d’être digne de sa liberté, de relever l’industrie et la dignité de ceux qui l’exercent, de moraliser le travail. On y trouve une sorte d’honnêteté naïve et presque puérile par les précautions qu’elle prend.

Nous l’avons vu dans l’organisation des diverses classes de la corporation. L’apprenti, on veut avant tout qu’il devienne un bon ouvrier. L’ouvrier, on tient à ce qu’il soit honnête et de mise décente. Le patron,