Page:Pelletier - Oeuvres diverses.pdf/152

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Delage (décontenancé par l’étrangeté de la question). — Ce que… je pense… de Napoléon… je ne sais pas… Vous connaissez mes opnnoiîô ; je ne suis pas .bon^partkte.

li£H;VAJiu (agacé de nôtre pas compris). - il nu s’agit pas de cela, je n’ai que faire ’**• la ponl:que..._ C»ue penses-tu de Mapo-

  • ’ te grand, bien entendu, comme hom-

î/u 1 , cuuuîh’ cerveau ; comprends-tu ?

U tu., âge ’mieux au fait). —- Ah ! comme ee; veau, c’«st différent, j‘ai la plus grande iidi’mrationi ; un homme de génie, un es- r m lumineux comme il s’en rencontre doux p/n tiédie et pas toujours ; Newton, Goethe, Darwin et-., et... et... aussi (enti’c ses dents)’ mais je craindrais d’étre pris pour u tf it-às tfsügorneur,

Lchmaiu» {yenà). — Non, la vieille amitié t’aveugle. ,îe ne suis pas unfe héte, il b’ en mm. je le sais, mais me mettre au rang do... (Tout d un coup, Bernard semble se raviser ; il a compris que cela servirait ses proirts d’être considéré comme un gé¬ nie par ses élèves) ; il reprend : u Tu as peut-être raison, après tout ; oui, j’ai fait Ueux ou ‘rois découvertes : lies fonctions du foie, ta région motrice du cerveau... Il se pourra if 1 JÏen qu’en effet je sois un hotmme de génie... Mais, ton Napoléon, que tu ad¬ mires tant, il a fait tuer plus d’un million d’hommes. .


DELACE. — C’est vrai, et son grand génie aurait pu s’employer à mieux qu’à ces’car¬ nages qui n’ont servi à rien et l’ont fait mourir do langueur, lui, à Sainte-Hélène. Mais enfin, qüand je considère un grand homme, je fais abstraction des conséquen¬ ces que ses actes ont pu avoir ; j& ne la vois qu’en lui-même. Pour le bien ou pour