Page:Pensées de Marc-Aurèle, trad. Couat.djvu/276

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IV, 48 = page 76. A la ligne 7 de la pensée, au lieu a" « arrogance », lire:

insolence ih". Au bas de la page, entre les noies f et 2, intercaler celle qui suit:

1 bis. [Couat : « arrogance. » Le voisinage du verbe « s'arroger » m'a forcé de changer ce nom. Ni « arrogance » ni « insolence » ne traduisent, d'ailleurs, exactement çpuay|ia. Ce mot signifie proprement «hennissement»; par métaphore, «hennissement d'orgueil, orgueil.» Comme toutes les métaphores outrées, nées sur le déclin des langues, celle-ci a dû s'user très vite; et il est possible que Marc-Aurèle n'ait pas pensé, en écrivant ce mot, comparer la superbe du tyran à la fierté du cheval. Dans le doute, j'ai supprimé toute image, pour ne pas risquer de traduire par un effet de style une banalité.]

Même pensée, même page, U lignes plus bas. Annoncer, aux mots « en quantité », une note ainsi conçue:

3. ['AvapiOfir,toi : exagération stoïcienne. Ou bien faut-il faire entrer en compte les villes détruites par les hommes ?]

V, 5, 4e note — page 82, note f. A la W ligne de la note, lire: xaTayiv<,ii"leoSa:V, 7 = page 83. Lire, à la fin de la pensée : simplement, et d'un cœur libre. Rétablir ainsi la note 3:

3. [Couat: « librement. » Var.: «libéralement. » — Cette seconde traduction devait se justifier dans l'esprit de M. Couat, comme le mot « noblement » pour Pierron, Barthélemy-Saint-Hilaire et M. Michaut, par ce que rapporte Pausanias (I, xxiv, 3). Un Athénien, nous dit le Périégète, priait non seulement pour lui-même, mais pour toute l'Attique, sinon pour toute la Grèce. Il ne semble pas douteux, cependant, qu'il faille préférer ici le mot « librement », qui, pour les Stoïciens, signifie: « sans passion et sans intérêt, » et aussi : « d'accord avec Dieu. » La prière libre est la seule digne de Dieu. Elle n'est pas plus inutile que l'action de grâces : toutes deux sont des actes de piété; l'une de confiance, l'autre de remerciement. Cf. infra la note à la dernière pensée du livre VII, rectifiée aux Addenda, et tout l'article IX, 4o.]

V, f0 —page 87. A l'antépénultième ligne de la pensée, au lieu de : j'ai la liberté ., lire : il est en mon pouvoir 2. — Commencer ainsi la dernière plirase : Nul ne saurait me contraindre. — Corriger la note ainsi qu'il suit:

2. [Couat: «j'ai la liberté de... » — Cf. infra XI, 3o, note finale. L'obéissance à Dieu, c'est précisément la « liberté » (éXeuOepia), qui se trouve ici très nettement distinguée de la « faculté » ou du « pouvoir » (lîouo'.a). Car la phrase de Marc-Aurèle revient à celle-ci : « J'ai le pouvoir d'être libre. »]

V, f3, note finale — page 89, lignes 8 et 9 des notes. Lire : ont appelées « grandes années ». Il est encore plus net à l'article IX, 28. On pourrait enfin mentionner... Quatre lignes plus bas : àvaveou|iévou. Ailleurs même (X, 3i), il la nie : Tô ^r.ni |leTaëaXbv Ouxéti s'aiai ev TM ànei'p«i XpO'"!'. Tout compte fait... [ocr errors]

V, f9, en note = page 9f, note finale. Lire: